LE CHAGA
Inonotus obliquus
Antioxydant
Microbiote
Santé hépatique
Dans la famille des antioxydants, vous connaissez les baies de goji, les fruits rouges, le thé, le curcuma... Mais connaissez-vous le chaga ? Ce champignon encore méconnu est pourtant à la toute première place de l'échelle ORAC, qui classe par ordre les aliments les plus antioxydants. Sa consistance de liège le rend inconsommable en l'état. Pour profiter de ses bienfaits, vous devrez donc passer par un extrait !
Dans quels cas prendre le chaga ?
Lutte contre l'oxydation cellulaire : les effets du stress oxydatif et des radicaux libres impactent notre santé et celle de nos cellules de nombreuses manières. Ils peuvent être naturels (à la base du processus normal de vieillissement) ou induits par une inflammation chronique ou certaines maladies. Certains organes, comme le foie ou la rétine, y sont particulièrement soumis. Le stress oxydatif joue aussi un rôle important dans la dégradation neuronale.
Exemple de synergie : avec le lion's mane contre la dégénérescence neuronale (Parkinson, DMLA, Alzheimer, SEP...) ou dans le cas des MICI et/ou avec le reishi pour lutter contre l'inflammation chronique.
Effet anti-âge (peau/cheveux) : le stress oxydatif est l'une des causes majeures, bien que parfaitement naturelle, du vieillissement cellulaire. La prise de chaga au long cours permet de ralentir ces effets et est particulièrement sensible sur la peau et les cheveux.
Exemple de synergie : avec le reishi, pour son pouvoir antioxydant et son large spectre d'action qui permet un soutien global de la santé au quotidien.
Microbiote / digestion : Dans la sphère intestinale/digestive, le chaga est utile pour rééquilibrer le microbiote, favorise la digestion et participe à l'apaisement et à la reconstruction des parois intestinales poreuses, irritées, inflammées.
Exemple de synergie : avec le lion's mane pour en seconder les effets et agir par un deuxième front sur les causes des désordres intestinaux.
Préparation de la peau au soleil : La croûte noire typique du chaga est dûe à son exceptionnelle teneur en mélanine. Cette dernière protège la peau des agressions extérieures et en particulier des UV.
Soutien cardiovasculaire et cholestérol: Le chaga contribue à l'équilibre du cholestérol (abaisse le LDL et augmente le HDL), améliore la circulation sanguine et protège les vaisseaux, réduisant ainsi les risques cardiovasculaires.
Exemple de synergie : avec le shiitake pour améliorer la métabolisation des lipides, et/ou avec le reishi pour améliorer la circulation sanguine et réduire la tension artérielle.
Santé hépatique : Le chaga possède des propriétés hépato-protectrices, aidant à la régénération du foie et à la réduction du stress oxydatif auquel l'organe est particulièrement soumis. On peut l'utiliser dans le cadre d'une détoxification.
Exemple de synergie : avec le shiitake pour améliorer la métabolisation des lipides, et/ou le reishi, pour ses vertus hépato-protectrices et son rôle sur la production d'enzymes.
Contre-indications : dans quels cas éviter le chaga ?
En raison de ses principes actifs, le chaga peut être contre-indiqué dans certains cas:
- En prise simultanée avec des anticoagulants.
- En cas d'allergie déclarée au bouleau.
- En cas d'antécédents de calculs rénaux, ou de sensibilité à l'acide oxalique
- En cas de grossesse ou d'allaitement, préférez la version sans alcool.
Dans le doute, adressez-vous d'abord à un professionnel de santé.
Comment prendre le chaga :
méthode et posologie.
- 1 à 2 ml/jour, à diviser en deux entre matin et soir.
- Eloigner la prise des repas (avant le petit-déjeuner et avant le coucher).
- Ne pas diluer dans un liquide chaud (<45°C)
- La version glycérinée peut être conservée au réfrigérateur avant et après ouverture.
Le chaga, star de la littérature !
"Il ne pouvait pas imaginer une plus grand joie que de s’en aller dans les bois pendant des mois, de rompre du chaga, de l’émietter, le faire bouillir sur le feu de camp, le boire et se sentir bien, comme un animal. De marcher ainsi à travers la forêt pendant des mois et n’avoir d’autres soucis que de se sentir de mieux en mieux ! Comme un chien va chercher un peu de cette herbe mystérieuse qui va le sauver…"
source : Alexandre Soljenytsine, Le pavillon des cancéreux, 1968
La cueillette du chaga à la Villa Hélène
Tous les extraits de chaga que vous pouvez trouver sur le marché français sont issus de champignons importés (Finlande, Russie, Chine, etc...). Tous... sauf chez nous !
Nous cueillons nos chagas dans la nature préservé du Limousin, où les hivers sont assez froids et les bouleaux assez nombreux pour que le champignon s'y développe naturellement.
La croissance du chaga est très lente (plusieurs années, voire dizaines d'années) et il faut prendre soin de ne cueillir que des spécimens âgés, et de ne pas épuiser les ressources.
La cueillette du chaga est souvent périlleuse : le champignon se développe à plusieurs mètres de hauteurs, sur des arbres sénescents dont l'escalade peut s'avérer dangereuse. Mais le jeu en vaut la chandelle !
En 2025, nous avons décidé de tenter la culture du chaga à partir d'une souche locale, que nous implantons dans les bouleaux qui jouxtent la champignonnière. Un arbre vivant est nécessaire pour que le champignon puisse y grandir.
Résultat de l'expérience... dans dix ans ?
Paul de Vulpian, fondateur de la Villa Hélène, en pleine cueillette du chaga !
